Goûtons-voir
Un nouveau manifeste des passions
Ça commence avec une image, une atmosphère, quelques sensations : la chaleur du soleil en hiver, l’odeur de fleurs capiteuses, un pépiement acidulé, des effluves de cuir patiné… Ces parfums singuliers que l'on goûte au hasard, sans pouvoir les retenir, les qualifier, n’ont pour beauté que leur éphémère intensité.
Est-il possible de capturer l’invisible ? Donner le goût de ce qui n’existe pas ? Inlassablement, nous recherchons la saveur de ces moments sensitifs.
H.THEORIA assemble les arômes, chahute les sens, distille et compose des histoires de liqueurs inédites, personnelles et follement aromatiques. Sur le bout de la langue d’abord, la saveur mise en mots. Liquides, pigmentés, évocateurs. Ils sont l’avant-goût d’une envie, d’une sensation, forte, enfouie, fragile, inattendue, à exprimer. Déjà, on savoure. Et on observe, Theoria.
Dans ces jus d’un genre original, sensible et sophistiqué, le nez et la bouche font un pacte audacieux, à la recherche d’arômes intrigants. Chaque note convoque mille images.
Goûtons voir.
" Les odeurs sont volatiles et sauvages. Au travers du vide et du temps, elles dansent autour de nous. Parfois frivoles parfois taciturnes ou éthérées. Elles sont fugaces ou elles s'inclinent, elles s'entremêlent et se déchirent, elles sont comme nous. Elles attendent d'être apprivoisées "
Marlène Staiger
Il faut du cœur pour imaginer. Imaginer et construire.
L’histoire de H.Theoria est d’abord une rencontre.
Affective. Sanguine. À fleur de peau. Celle de deux jeunes entrepreneuses, viscéralement curieuses et passionnées.
Marlène Staiger, créative du duo, se situe à la croisée des chemins. Entre ciel et terre. Formée à la prestigieuse ISIPCA qui prépare les futurs parfumeurs et aromaticiens, c'est une chimiste élevée à la poésie Baudelairienne et aux synesthésies. Elle n’aime rien moins que la confusion des sens et le mélange des genres. La marque de fabrique de son art.
Camille Hédin, c’est la passionaria de la passion des autres, celle qui sait donner de l’élan aux idées auxquelles elle croit. Diplômée de l’EDHEC, Camille est fascinée depuis toujours par la gastronomie et aime défendre les artistes du goût. Rien ne l’effraie, tout l’enthousiasme. Très jeune, elle fait ses armes chez Lenôtre en dirigeant, d’une main de maître, une équipe de 20 personnes. Puis c'est la rencontre avec Marlène et ses rêves de correspondances d’odeurs, de saveurs et de mots.
Ces deux jeunes femmes hautement inflammables, postées dès le départ, en légère orbite de leur univers respectif, guettaient le signe pour s’embraser.
L'art et la manière
Liqueurs de créateur
Un atelier parisien. Marlène y passe le jour, la nuit, à goûter, sentir, peser, assembler durant de longs mois… L’idée fait son chemin. Il n’y a pas toujours de recette, plutôt des formes, des sons ; l’image d’un lieu, un souvenir, une couleur. Marlène a l’intuition de la mesure. Elle puise dans les matières premières, macérats, distillats de la Maison Gabriel Boudier, des sensations inédites jusqu’à ce qu’une formule s’esquisse. Maintes fois reprise et corrigée, minutieusement, dans sa multitude de possibilités, jusqu’à atteindre un goût ciselé dans un équilibre parfait. Un goût phénomène.
La maison Gabriel Boudier
Un mentorat bienveillant
L'art de la distillation et des macérations a son maître, quelque part du côté de Dijon. La Maison Gabriel Boudier, peut revendiquer le titre honorifique de « Meilleur Liquoriste du Monde », obtenu à deux reprises. Mais au sein de cette institution régionale, dont la notoriété dépasse les frontières, on ne s’enivre pas de gloire. On cultive plutôt le goût de l’exigence et d’une qualité sans compromis.
Ce liquoriste de renom, dont l’histoire est intimement liée à celle de la Crème de Cassis, accueille en 2009 la jeune Marlène, 19 printemps tout juste, pour un stage en recherche et développement. Depuis, la rencontre de ces deux énergies, la tradition et l’expérimentation, la sagesse et la jeunesse, perdure, avec comme point de mire l’excellence.